jeudi 14 avril 2011

...qu'on se contente de l'inconstance...

L'intime passion... Aux blessures de la passion, aux blessures de l'ego. La conviction intime que la conviction suffira. L'envie réelle au delà de l'envie d'avoir envie. L'envie pour l'autre au delà de l'envie pour soi. L'amour simplement au delà de l'envie d'amour. On prend des risques. Et comme en parachute, en haut on ne veut pas sauter... et arrivé en bas, on veut recommencer.... La séduction est un pouvoir. Et tout pouvoir est une drogue. Une course sans fin. Être flatté. Le regard DES autres plus que le regard de L'autre. Un état second. Le bout des choses. La routine. La "flamme". Juste deux personnes pleines de défauts qui aspirent au bonheur. Tous les chemins n'y menent pas. Certains racourcis. Certains détours. Ils sont tous deux encore plus escarpés. Savoir si l'on veut escalader à mains nues. Ou comprendre qu'on préfère essayer un autre détour, et ne pas érafler ses mains. Vouloir pardonner. Ne pas y arriver. Rendre malheureux. Se contenter d'espérer. Se contenter d'y croire malgré tout. Avoir raison de pardonner? Souffrir trop. Arrêter pour son propre bien. Pour le bien de l'autre? Aimer tellement. Malgré tout. Ne pas prendre de décision. Attendre. Vide. Relever un défi. Être dévalorisé. Projets envolés. Amours étiolées. Foutu? Passer un cap... ou pas... être moins fort.... incohérence... tomber de son piédestal... un monde qui s'écroule... Le monde est encore là. Chercher ailleurs quand on a presque tout. Une façade de vie normale? La conséquence de ses actes. Succomber. Ancitiper? Assumer? Plus de projet. Plus de confiance... Voir ce que je t'inspire. Respirer ce que tu en expires. Comprendre ce que j'entends. Lorsque le temps s'arrête en ce moment...

...qu'on revienne sur son blog...

... après un peu plus de 2 ans d'absence... je reviens ici écrire quelques mots que je ne peux garder pour moi... ceux aussi que je ne peux plus dire à la personne qui comptait, à celle qui comblait...

Dans le train qui me menait à Genève
Je pensais au passé avec nostalgie
Aux temps insouciants
Où je n'avais connu que la tendresse
Je me mis à rêver sous un hérable du Japon
A rêver qu'il était dans mes bras, et mon coeur
Je retrouvais ma jeunesse, ma joie
En le couvrant de caresses, de baisers
C'était lui du matin jusqu'au soir
A lui seulement que je pensais
C'était mes instincts mes envies
Parfois proche du désespoir... pour rester avec lui
Mais il a fini de manger son orange, fini l'euphorie
L'hérable, lui, bourgeonne et fleuri... sans moi cette fois-ci
Dans ce train vers Genève, sans détour
Sa vie a pris un autre cours...
Sous l'ombre d'un Ginkgo.




lundi 12 janvier 2009

... que les choses soient ineluctables...

Personne ne sait ce qu'il se passe aujourd'hui parce que personne ne veut qu'il se passe quelque chose, en réalité on ne sait jamais ce qu'il se passe on sait seulement ce que l'on veut qu'il se passe, et c'est comme ça que les choses arrivent...
En 17 Lénine et ses camarades ne disaient pas: "Nous allons faire la révolution parce que nous voulons la révolution". Ils disaient " Toutes les conditions de la révolutions sont réunies, la révolution est inéluctable !" Ils ont fait la révolution qui n'aurait jamais eu lieu, s'il ne l'avait pas faite et qu'ils n'auraient pas faite s'ils n'avaient pas pensé qu'elle était inéluctable uniquement parce qu'ils le voulaient.
A chaque fois que quelque chose a bougé dans ce monde ça a toujours été pour le pire! Voilà pourquoi personne ne bouge, personne n'ose provoquer l'avenir ! Faudrait être fou pour provoquer l'avenir !!! Faudrait être fou pour risquer de provoquer un nouveau 19 un nouveau 14 ou un nouveau 37...

- Alors , il ne se passera jamais plus rien ?

- Si, parce qu'il y aura toujours des fous et des cons pour les suivre...
... Et des sages pour ne rien faire...


Troublemakers, Get Misunderstood

mardi 23 décembre 2008

... qu'on y croit toujours...

Non
Pas le temps
T'as pas l'argent
Pas la solution.
Mais oui
Puisque c'est ta vie
Puisque c'est ton coeur
Qui te guidera

Ho non
Ne dis pas non
Que t'as plus l'âge
Et plus le courage
Mais oui
Puisque dans tes mains
Tu trouves la force
De serrer les miennes

Tant qu'on danse encore
Tant qu'on rêve encore
Que ça change un jour
Ca vaut la peine
Tant qu'on aime encore
Tant qu'on pleure encore
C'est qu'on croit toujours
Que ça vaut la peine

Mais non
C'est pas mon nom
Pas mon argent
Pas la solution
Mais oui
Tant que je n'oublie
Pas que c'est mon coeur
Qui me guidera

Pour te dire encore
Que je doute encore
Que ça change encore
J'ai de la peine
Mais j'essaie toujours
On ne sait jamais
Si ça change un jour
Ca vaut la peine
Ca vaut la peine

Mais oui
Il n'y a qu'une voie
Et c'est dans nos coeurs
Qu'on la trouvera

Puisqu'on danse encore
Pour qu'on rêve encore
Que ça change un jour
Ca vaut la peine
Tant qu'on aime encore
Qu'on respire encore
Je crois toujours
Que ça vaut la peine

Alors danse encore
Rêve encore
Dis toi toujours
Que ça vaut la peine
Tant qu'on aime encore
Qu'on sème encore
Mon amour
Ca vaut la peine

Oui, Zazie, Rodéo (2004)

mardi 18 novembre 2008

... qu'on ait besoin de Guronsan!!!

Fatigue
C'est la fatigue
Qui me vertige
Et je tombe.
Fatigue,
C'est la fatigue
Qui me dérive,
Vagabonde
Mais
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Où va-t-il, ce train ?
J'ai perdu la rive
Qui s'efface
Au loin.
Vos voix qui s'éloignent
M'éloignent
De tout.
Je crie
En silence
Mais
Personne ne vient.
Mais
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Nausée,
J'ai la nausée
Dans la lourdeur
D'un ciel
Qui me plombe.
Je cherche mon chemin
Mais c'est fatigue
Dans ma tête.
Embrumée,
Je tourne
Dans le vide
Mais
Où me poser ?
Je sombre
En silence.
Je tombe
En eaux troubles.
Diffuse,
Ma pensée
Confuse
Se cogne
Et j'ai mal,
J'ai peur,
Dans ma fatigue.
Arrêtez ce train
Qui m'emporte,
Qui m'emporte
Au loin
Dans ma fatigue,
Fatigue,
Fatigue.

Barbara, Fatigue.

vendredi 14 novembre 2008

... toi...


Tu me fais des nuits et des jours
Et des jours et des nuits d'amour.
Toi, je le sais, tu pourrais même
M'ensoleiller sous la pluie même.
Avant toi, d'autres sont venus
Que je n'ai jamais reconnus.
Pour toi, je ne suis pas la même.
Toi, ce n'est pas pareil, je t'aime,
Je t'aime.

Tu me fais des nuits et des jours
Et des jours et des nuits d'amour.
Tu me fais la mer et les dunes
Et des plages au clair de la lune.
Avec ta gueule de Jésus,
Tu es venu, oh bien venu
Et tu m'as griffée, en douceur,
Là, juste à la pointe du cœur,
A la pointe du cœur.

Tu me fais des nuits et des jours
Et des jours et des nuits d'amour
Et dans tes bras, je fais naufrage
Sans même quitter le rivage.
J'ai beau connaître mon affaire
Du boy scout jusqu'au légionnaire,
Devant toi, j'étais vraiment nue,
Le jour où tu m'as dévêtue.

Tu m'as faite, au premier matin,
Timide et vierge, vierge et catin.
Pour toi, je ne suis plus la même.
Toi, ce n'est pas pareil, je t'aime...

Toi, Barbara.

... que ça ne prévient pas... ça arrive...


Si s'Aimer d'Amour,
C'est mourir d'Aimer,
Sont mourus d'Amour,
Sida Sidannés,
Les Damnés d'Amour,
A mourir d'Aimer,
Ils sont morts d'Amour,
D'Amour Sidanné,

O Sida Sida,
Danger Sida,
O Sida Sida,
Sid'Amour à Mort,
O Sida, Sid'assassin recherché,
Mais qui a mis l'Amour à Mort,

Mon Amour malade,
Ma douleur d'Aimer,
Mon Damné d'Amour,
Sida Sidanné,
A vouloir t'Aimer,
Amour à mourir,
J'en mourrais peut-être,
Amour Sidanné,

O Sida Sida,
Danger Sida,
O Sid'Amour à Mort,
Maladie d'Amour,
Où l'on meurt d'Aimer,
Seul et sans Amour,
Sid'abandonné,

A pouvoir encore,
S'Aimer d'Amour,
A en mourir d'Aimer,
A guérir ce mal d'Amour,
Qui nous a fait mourir,
Sid'abandonné,

Si s'Aimer d'Amour,
C'est mourir d'Aimer,
Sont mourus d'Amour,
Seuls et Sidannés,
Les Damnés d'Amour,
A vouloir s'Aimer,
Ils sont morts d'Amour,
Sid'assassinés

Sid'amour à Mort, Barbara


jeudi 13 novembre 2008

... qu'elle mène une double vie...


Depuis son adolescence
elle a caché sa différence,
elle a suivi en silence
un autre pas de danse

Comme dans un tableau de matisse,
elle veut juste tirer un trait,
passer du brouillon à l'esquisse,
vivre son dessein secret.

Elle n'est pas celle que l'on croit,
elle ne l'avoue que quelques fois.
Si peur d'être salie ou montrée du doigt.
C'est son jardin, sa différence,
sa liberté, sa dépendance,
sa double vie
qu'elle assume à demi.

Puisque sa vie est un roman,
entre ses pages elle se délivre,
elle ne peut pas faire autrement
face à ses amours qui dérivent.

Et si un jour, elle jette l'ancre,
quitte à faire toujours n'importe quoi,
ele hésitera toujours entre
ce qu'elle croit et ce qu'elle doit.

Elle n'est pas celle que l'on croit,
elle ne l'avoue que quelques fois.
Si peur d'être salie ou montrée du doigt.
C'est son jardin, sa différence,
sa liberté, sa dépendance,
sa double vie
qu'elle assume à demi.

Sa Double Vie, Liane Foly, 2004

... que chez les NAPPY aussi, c'est la crise!!

Prendre le métro pour se déplacer, cuisiner ses propres repas, faire le ménage soi-même... Il y a quelques mois, c'était impensable pour Charlotte B. Cette jeune femme élancée qui arbore brushing et blouse en fourrure de lapin, habite à quelques pas de l'avenue Charles-de-Gaulle, à Neuilly-sur-Seine, le N de NAPPY* (*Neuilly, Auteuil, Pereire, Passy) « Pas si loin de chez Jean Sarkozy ! » sourit-elle. Graphiste free-lance, elle a vu son pouvoir d'achat chuter brutalement avec l'arrivée de la crise économique. Petit à petit, ses clients ont annulé des commandes ou n'ont pas renouvelé ses contrats.

« Il y a pile six mois, je gagnais en moyenne 3000 euros nets par mois, répartis sur une demi-douzaine de clients. Ma spécialité, c'est de créer des logos pour des entreprises. Mes clients étaient des PME qui venaient d'être montées, des grandes sociétés qui voulaient renouveler leur ''identité graphique'' ou des agences de communication visuelle. » La crise économique les a rendus frileux et, en tant que free-lance, Charlotte n'a pas le droit aux Assedic. Elle n'a en ce moment plus que trois clients et touche 1200 euros nets environ. « Heureusement, mes parents me donnent 300 euros par mois pour m'aider à joindre les deux bouts, et j'ai quelques comptes d'épargne. »

Le loyer de son quatre-pièces, d'où elle travaille : 1200 euros pile justement ! Elle le partage avec son ami, chargé de recrutement pour une grande entreprise du CAC 40. « Il devait avoir une grosse promotion, mais à cause de la crise, ils prévoient de moins recruter... Il va donc garder son poste actuel. On avait déjà commencé à remeubler note appartement en prévision de cette promotion, on est un peu déçus... » Le plus gros sacrifice, pour Charlotte : renoncer aux taxis. « Dès que je devais aller quelque part, boire un verre, rencontrer un client, je prenais le taxi. Ce n'est pas si cher, 20 euros par trajet en moyenne, à raison de quelques allers-retours par semaine, ça me revenait à moins de 400 euros par mois. »

Vous trouvez ça hors de prix ? Charlotte a réponse à tout: « Si les gens s'offusquent, je leur réponds qu'une voiture coûte bien plus cher, entre le garage, l'assurance, le parking, l'essence. » Elle a dû se résoudre à prendre une carte Navigo à environ 50 euros par mois pour voyager en métro. « Je déteste toujours autant ça. On est serré, c'est long, les gens parlent fort, sentent fort. Et puis, tous ces escaliers, en talons, ce n'est pas pratique », grimace-t-elle.

Un autre poste de budget que Charlotte regrette : les traiteurs et la restauration à domicile. « Faire à manger, ça me gonfle vraiment. Et les plats tout prêts sont mauvais. Mon réflexe, c'était Alloresto.fr si je n'étais pas sortie, ou le traiteur du coin si je passais par là. Pour 15 à 25 euros par soir, à deux, nous avions un bon menu de sushis livré en 30 minutes, une piémontaise maison, ou du suprême de pintade. Le tout après quelques verres d'apéritif bus dehors avec des copines. »

Elle fait donc connaissance avec les plats surgelés, les boîtes de saucisse-lentilles et les salades sous plastique. Et en profite pour congédier la femme de ménage: « Trois heures par semaine, environ 300 euros par mois une fois les déductions d'impôts faites. Mais je crois que je vais la rappeler : ce n'est pas pour moi, c'est pour elle, je suis sa troisième patronne à m'en séparer à cause de la crise. Elle va finir sans rien. Et puis j'ai cramé ma blouse Maje en voulant la repasser, je suis nulle. »

Mais il y a des dépenses auxquelles Charlotte ne peut pas (ne veut pas ?) renoncer : « J'avais mis mon sac Kelly d'Hermès en vente sur Ebay. Mais je l'ai retiré, ça me faisait trop mal au cœur de m'en séparer. » Idem pour ses mèches blondes. « Sinon, on voit trop mes racines. Mais j'ai arrêté les grands coiffeurs à 140 euros au profit de Tchip à Levallois, à côté. Pour 28 euros, des coiffeuses super sympas donnent un coup de fouet à ma couleur. Je ne peux pas non plus m'épiler moi-même, c'est trop moche : j'ai gardé mon esthéticienne, je crois que je paye 120 euros par mois en moyenne. » Ah, la crise... Si certains y laissent des plumes, visiblement, d'autres refusent d'y laisser des poils...

lun. 10 nov. , Marlène Schiappa, Yahoo Actualités France.